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Perles à visages

Les perles en verre mosaïquées ont été inventées en Asie centrale, avant de réapparaître en Egypte, plus particulièrement à Alexandrie, et en Syrie à partir du IVème siècle avant JC pour ensuite décliner 100 après JC. Elles connaissent à nouveau un engouement au XVème siècle à Venise, notamment à travers les millefioris.

 

Parmi elles, les perles à visages se distinguent à travers des pastilles ou des perles sculptées en forme de visage plus ou moins grossier. Les perles à visage provenant de la civilisation punique datent donc du IVème ou Vème siècle avant JC. Le principal centre politique et culturel des Phéniciens, la ville de Carthage (en Tunisie) rayonnait dans tout le pourtour méditerranéen, à travers un artisanat qui affectionnait tout particulièrement le recours aux visages dans les pièces de monnaie et bijoux en tout genre. Les objets les plus typiques sont de petits masques à figure humaine et à faciès varié, destinés à être insérés dans des colliers comportant de petites billes de verre.

 

Parmi les perles à visage les plus anciennes que l'on continue de découvrir de plus en plus difficilement dans les nécropoles phéniciennes et autres lieux de fouille, les perles carthaginoises sont généralement en forme de pendeloque représentant des têtes couronnées ou non, avec ou, beaucoup plus rares, sans barbe pour les jeunes hommes ou les femmes que l'on représentait.

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Les perles à visages ont été produites à travers différentes périodes et civilisations mais se caractérisent par leur rareté et l'inévitable intérêt qu'elles suscitent. Représentant des figures ordinaires, des personnalités d'époque ou des êtres imaginaires et mystérieux, elles sont sûrement plus expressives des représentations et croyances des peuples et sociétés qui les ont produites. 

 

 

Références bibliographiques

 

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